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Ouverture de la 3ème Conférence Scientifique Internationale sur le Changement Climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel (CICC2024)

Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS), SEM. Issifi Boureima a pris part ce lundi 09 Septembre 2024 à la cérémonie d’ouverture de la 3ème Conférence Scientifique Internationale sur le Changement Climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel (CICC2024). Cette rencontre de trois jours qui réunit des experts et des chercheurs de la région de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, vise à identifier et à promouvoir des stratégies efficaces pour renforcer la résilience des secteurs socio-économiques face aux changements climatiques notamment le partage de connaissances, l’analyse des impacts et la proposition d’orientations stratégiques claires pour l’avenir La CCRS étant une partie prenante importante du processus ayant conduit à la création de cet événement scientifique périodique, l’occasion a été donnée à son Secrétaire Exécutif de prononcer une allocution dans laquelle il a passé en revue les défis et enjeux des problématiques en lien aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il a en effet relevé la pertinence du thème de l’édition 2024 : « Évènements climatiques extrêmes et Risques de Catastrophes en Afrique de l’Ouest et au Sahel » qui se tient dans un contexte aussi bien préoccupant que grave au regard de la tournure dramatique engendrée par les pics de chaleur enregistrés cette année au Sahel ainsi que les fortes précipitations qui s’y abattent ces dernières semaines au Niger comme dans le reste de la région. SEM. Issifi Boureima a par ailleurs rappelé que la CCRS, à travers le Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel (PIC-RS) promeut la mise en œuvre des actions de renforcement des capacités institutionnelles et techniques notamment, des institutions de recherches & développement, des organisations de la société civile et des acteurs locaux. Ce volet du PIC-RS prend ainsi en compte la formation, la dotation des structures en outils et équipements modernes, l’accès à ces outils ainsi que leur utilisation. Il a enfin félicité les organisateurs de cet important événement notamment le CILSS à travers le Centre Régional AGRHYMET, tout en saluant l’engagement soutenu et le leadership de la République du Niger avec le profond attachement de ses plus hautes autorités aux instruments de la coopération régionale en lien aux défis et enjeux de la résilience des communautés sahéliennes et leurs moyens d’existence face aux chocs climatiques et autres défis subséquents. ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR ISSIFI BOUREIMA, SECRETAIRE EXECUTIF DE LA CCRS Monsieur le Ministre Coordonnateur du CILSS, Ministre de la Production et de l’Industrialisation Agricole du Tchad, Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Messieurs les Membres du Gouvernement du Niger, Monsieur le Secrétaire Exécutif du CILSS, Monsieur le Gouverneur de la Région de Niamey, Monsieur le Directeur Général du CRA Distingués invités à vos titre et grades, Chers experts, chercheurs et partenaires de développement, Mesdames et Messieurs, Je voudrais à l’entame de mon propos saluer et féliciter l’initiative de l’organisation de la Troisième Conférence Scientifique Internationale sur le Changement Climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel (CICC2024) en présentant par ailleurs, mes vifs remerciements au Centre Régional Agrhymet pour l’invitation qui m’a été adressée à m’exprimer au cours de la présente cérémonie. Qu’il me soit aussi permis de saluer l’engagement soutenu et le leadership de la République du Niger, pour le profond attachement de ses plus hautes autorités aux instruments de la coopération régionale intéressant les défis et enjeux de la résilience des communautés et leurs moyens d’existence face aux chocs climatiques et autres subséquents. Le fait que la capitale du Niger, Niamey, soit la ville siège du Centre Régional Agrhymet à l’instar de certaines organisations interétatiques notamment, la Commission Climat pour la Région du Sahel en abritant aussi opportunément le présent évènement est illustratif de cet engagement susmentionné. Mesdames, Messieurs La Commission Climat pour la Région du Sahel, faudrait-il le souligner est une partie prenante importante du processus ayant conduit à la création de cet événement scientifique périodique, dont l’édition de cette année se tient dans un contexte aussi bien préoccupant que grave au regard de la tournure dramatique engendrée par les pics de chaleur enregistrés cette année au Sahel ainsi que les fortes précipitations qui s’y abattent ces dernières semaines au Niger comme dans le reste de la région. Le thème de cette conférence choisi pour cette année : « Événements climatiques extrêmes et risques de catastrophes en Afrique de l’Ouest et au Sahel », est ainsi opportunément à saluer en résonnant particulièrement dans nos réalités actuelles.  En effet, depuis plusieurs décennies nous sommes témoins au Sahel, parfois impuissants, de la fréquence accrue des épisodes de sécheresses, des inondations, de vagues de chaleur, et autres phénomènes météorologiques extrêmes, qui affectent nos populations et de leurs moyens de subsistance. C’est le cas notamment de cette année 2024, où entre fin mars et début avril, plusieurs pays de la région du Sahel ont connu des chaleurs extrêmes avec des températures maximales de plus de 45 °C. Au Mali par exemple, la ville de Kayes a même enregistré un record de température de 48,5 °C le 3 avril 2024.  A cet égard, il est important de souligner que selon une étude publiée le 18 avril par les scientifiques du réseau World Weather Attribution (WWA), ces épisodes de vagues de chaleur exceptionnelle, autant par leur durée que par leur intensité, qui sévissent au Sahel est liée au changement climatique « d’origine humaine ». Cette étude révèle ainsi, que les observations scientifiques et les comparaisons des modèles de températures « montrent que les vagues de chaleur de la magnitude observée en mars et avril 2024 dans la région auraient été impossibles » sans un réchauffement global de 1,2 °C « d’origine humaine ». Aussi, elle précise qu’un épisode comme celui qui a touché le Sahel pendant les premiers jours d’avril 2024 ne survient en principe qu’« une fois tous les deux cents ans ». Par ailleurs, comme disait un adage, un malheur ne vient jamais seul, l’année 2024 s’est caractérisée aussi au Sahel par des précipitations exceptionnelles avec des conséquences énormes sur les populations, leurs moyens de subsistance et leur mobilité. Selon une récente publication d’Agrhymet, de fin

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Ouverture de l’atelier régional sur la sécurité climatique et l’extrémisme violent : Allocution du Secrétaire Exécutif de la CCRS

Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS), SEM. Issifi Boureima a pris part ce lundi 29 juillet 2024 à Dakar au Sénégal à l’ouverture de l’atelier régional sur la sécurité climatique et l’extrémisme violent. Etaient également présents à la cérémonie, Madame Barrie Freeman, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) et Madame Manuela Brunero, Chargée de programmes à l’Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice (UNICRI). SEM. Issifi Boureima a prononcé à l’occasion une importante allocution dans laquelle il a salué l’initiative de l’organisation de la rencontre avant de passer en revue les défis et enjeux de la problématique de la sécurité climatique et de l’extrémisme violent dans la région du Sahel. Il a par ailleurs mis en évidence les effets et implications des intercorrélations de ces deux phénomènes majeurs qui exposent les pays du Sahel à des risques multiformes, sociopolitiques, économiques et environnementaux. Aussi, SEM. Issifi Boureima a rappelé les principaux goulots d’étranglements qui freinent l’efficacité des interventions face à ses défis. Il a à cet égard plaidé pour une mutualisation des efforts des acteurs dans le cadre de la définition des réponses adaptées à travers une approche holistique et cohérente pour une prise en charge durable du nexus climat-paix-sécurité au sahel. ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR ISSIFI BOUREIMA, SECRETAIRE EXECUTIF DE LA CCRS Madame Barrie Freeman, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel Madame Manuela Brunero, Chargée de programmes à l’UNICRI Mesdames, Messieurs, Distingués invités Je voudrais à l’entame de mon propos saluer et féliciter les organisateurs de cet important événement notamment, l’UNICRI et l’UNOWAS en leur présentant par ailleurs, mes vifs remerciements pour l’invitation qui m’a été adressée. Il me plait également de saluer le gouvernement allemand, partie prenante de la présente rencontre, pour son engagement soutenu à la faveur de l’appui au renforcement de la résilience et de la pacification du Sahel. Je voudrais aussi m’acquitter avec plaisir et grand intérêt d’un devoir relevant de la tradition africaine et des usages diplomatiques, celui de saluer vivement l’hospitalité légendaire du gouvernement de la République du Sénégal, terre du Teranga. Mesdames et Messieurs, C’est pour moi un immense plaisir de prendre part aujourd’hui à cet évènement consacré à la problématique de l’insécurité climatique et à l’extrémisme violent, deux phénomènes majeurs dont les effets et les implications de leurs intercorrélations exposent nos pays à des risques multiformes, sociopolitiques, économiques et environnementaux. En effet, les conséquences dues surtout aux effets conjugués de ces phénomènes bénéficiant d’un état de fragilité structurelle de nos écosystèmes, entrainent la persistance de la dégradation des ressources naturelles, l’augmentation de la vulnérabilité des communautés qui en dépendent ainsi que l’érosion de la cohésion sociale et la recrudescence des différentes formes d’insécurité. Faudrait-il rappeler que la région du Sahel est l’une des zones faisant face aux crises les plus prolongées au monde. Les communautés et leurs moyens de subsistance sont affectés par les effets du changement climatique notamment, les sécheresses et les inondations récurrentes mais aussi les conflits et leurs répercussions sociopolitiques et économiques. Selon le HCR en 2023, cette situation climatique précaire a induit dans la zone du Lac Tchad par exemple, des milliers des déplacés internes et a exacerbé le taux de pauvreté déjà élevé, impactant environ 65 % de la population. Ces conditions climatiques de plus en plus défavorables entrainent l’accentuation de la rareté des ressources en terre et en eau ainsi que le déplacement forcé de plus de 5,6 millions de personnes. Elles intensifient par ailleurs, les tensions et l’inaccessibilité aux services sociaux de base à plus de 2,2 millions d’enfants, et sont également à l’origine d’affrontements entre éleveurs et agriculteurs dans la région, selon cette même organisation partenaire. Au Liptako-Gourma, plus de 80 % des habitants des zones rurales vivant avec un accès difficile à ces services de base sont encore plus éprouvées avec l’escalade de la violence et des conflits observés au cours des dernières années, entrainant ainsi en juin 2020 le déplacement de plus de 700 000 de personnes. Ainsi, il y a lieu de retenir que dans la région du Sahel, ce sont environ 32,8 millions de personnes qui continuent d’être affectées par un ensemble complexe et interconnectées de crises exacerbées par l’instabilité, la détérioration de la situation sécuritaire et les effets du changement climatique. Parmi elles, 17,9 millions de personnes se situent au Burkina Faso, dans l’extrême-Nord du Cameroun, au Tchad, au Niger et dans les États du Nord du Nigeria. Il est important de souligner que la persistance des effets de ces phénomènes se manifeste en dépit des efforts de nos pays sahéliens ainsi que de l’appui des différents partenaires. Toutefois, faudrait-il relever l’existence d’une série de goulots d’étranglements qui impactent l’efficacité des réponses apportées et cela tant au niveau stratégique qu’opérationnel. Ainsi, l’absence d’une vision holistique à la faveur d’une promotion d’actions cohérentes et intégrées n’a pas permis d’obtenir des réponses durables face à ces défis. Aussi, il est important de souligner que l’intercorrélation entre le climat et la sécurité a souffert pendant longtemps d’une reconnaissance de la part de certains acteurs et cela, en dépit des faits illustratifs ci-dessus cités, ce qui n’était pas à la faveur de l’émergence d’une vision holistique dans le cadre de la prise en charge de cette problématique au Sahel. Mesdames et Messieurs, C’est face à cette situation que, dès le début de son opérationnalisation, la Commission Climat pour la Région du Sahel a été à l’initiative du plaidoyer pour un projet de résolution porté auprès du Conseil de sécurité des Nations unies par la République du Niger assurant sa conduite politique. Ce projet de résolution conjointement défendu avec la République d’Irlande voulait ainsi la reconnaissance universelle des liens d’intercorrélation entre le climat et la sécurité. Bien que cela n’avait pas eu l’adhésion de cette instance décisive de l’agenda multilatéral, du fait du refus de certains de ses membres pas des moindres,

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Premier Sommet des Chefs d’Etat de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) : Le Secrétaire Exécutif de la CCRS y prend part

Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel, SEM. Issifi Boureima était invité au rang des Chefs des Missions Résidentes des Organisations Internationales accréditées au Niger, ce jour 06 Juillet 2024 à la cérémonie d’ouverture du premier Sommet des Chefs d’Etat de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) La Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) dont les 3 pays de l’AES en sont également pays membres salue l’initiative de cette nouvelle organisation qui devrait contribuer à la conjugaison des efforts de ces trois pays du Sahel Central notamment dans le cadre de la pacification et le renforcement de la résilience de cette zone qui constitue le cœur de notre belle région, le Sahel. C’est l’occasion d’appeler l’ensemble des partenaires au développement pour leur accompagnement soutenu et aux restes des pays frères pour plus de solidarité dans le seul intérêt de nos communautés afin que soit tracé irréversiblement, la trajectoire de la pacification ainsi que le développement résilient et durable de la région du Sahel et l’Afrique en général. Faudrait-il noter que la CCRS couvre désormais 4 espaces sous régionaux d’intégration politique et économique : AES, CEDEAO, CEAC et IGAD

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Atelier sur l’engagement du secteur privé pour le financement et la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National : La CCRS y prend part

A travers le Chef de Département Technique par intérim Monsieur Idrissa Mahamadou Soumana, la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) participe du 25 au 28 juin 2024 à Abidjan (Côte d’Ivoire) à l’atelier sur l’engagement du secteur privé pour le financement et la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN). Organisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans le cadre de la deuxième phase de son initiative Climate Promise, cet atelier vise principalement à appuyer la mise en œuvre des CDN ambitieuses de manière coordonnée, efficiente et inclusive. Il s’agira, à travers les différentes sessions, de rassembler les parties prenantes clés du secteur public et du secteur privé autour des CDN et leurs plans d’investissement, les fonds climatiques et autres instruments financiers ainsi que des approches/initiatives propices à un meilleur engagement du secteur privé. Au jour 2 de l’atelier, l’honneur a été réservé à la CCRS de présenter sa première communication sur les enjeux et opportunités de son opérationnalisation notamment dans le cadre de l’appui à la mise en œuvre des CDN de ses pays membres, présentée par le Chef de Département Technique par intérim Monsieur Idrissa Mahamadou Soumana. Cette communication a permis aux participants issus d’horizons variés de l’agenda climat (gouvernement, secteur privé, institution financière) relevant de 7 pays membres d’apprécier les opportunités qu’offre l’agenda de la Commission notamment en matière d’appui à l’élaboration des projets structurants et de renforcement de capacités. Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel, SEM. Issifi Boureima s’est dit réjoui des échos sur la participation remarquable du secteur privé et des institutions financières, tous acteurs essentiels de l’agenda climat. Il a remercié le PNUD et l’initiative Climate Promise qu’il porte, pour la tenue et l’appui à la participation des acteurs des pays membres, une action de plus qui témoigne l’engagement du PNUD aux côtés des pays face à ce défi. Au Secrétaire Exécutif de la CCRS SEM. Issifi Boureima de faire une mention spéciale à Monsieur Sire Diallo et ses collègues pour les efforts consentis dans le cadre de la mobilisation des acteurs pays et pour la franche collaboration avec l’équipe de la CCRS.

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Validation à Abidjan des priorités de renforcement des capacités et de la feuille de route du GTN de la CCRS – Côte d’Ivoire

La Commission Climat pour la Région du Sahel CCRS se réjouit à l’instar de l’étape du Bénin, du bon déroulement de l’atelier de validation de l’étude portant sur l’identification des besoins de la Côte d’Ivoire en renforcement de capacités dans le domaine d’adaptation aux changements climatiques ainsi que sur la feuille de route de mise en place du Groupe de Travail national de la CCRS au titre de la Côte d’Ivoire. Occasion pour le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel SEM. Issifi Boureima de remercier les autorités et l’ensemble des acteurs notamment les points focaux de la CCRS Messieurs KONAN Andé Jean Yves Roland et YAPI Assoma Lionel Leroy pour leur engagement exprimé à la faveur du succès de cette rencontre. SEM. Issifi Boureima réitére ses félicitations à l’ensemble de l’équipe technique et administrative de la CCRS engagée dans ce processus pour le travail acharné régulièrement abattu. « Qu’ils reçoivent ainsi mes hommages mérités et mes encouragements soutenus en priant Dieu d’honorer leurs actions quotidiennes au service de la région du sahel. » La prochaine étape de ce processus est le Sénégal au mois de juillet avec l’espoir que la dynamique soit maintenue avec les parties prenantes hôtes.

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Célébration de la Journée Mondiale de Lutte contre la Désertification et la Sécheresse 2024 par la Commission de l’UA : Le Secrétaire Exécutif de la CCRS y prend part

Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel (SE-CCRS) SEM. Issifi Boureima a prononcé une allocution à l’ouverture de la réunion virtuelle organisée par la Commission de l’Union Africaine à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse.  Cette réunion a vu la participation des représentants des organisations régionales et celles du Système des Nations Unies intervenant dans l’agenda de la problématique du Climat avec ses conséquences socio-politiques, économiques et environnementales.  C’était l’occasion pour le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel de décliner la vision de la CCRS et les actions entreprises conformément à son mandat dans le cadre de sa contribution au règlement de trois principaux défis majeurs en lien à l’agenda global de la prise en charge de la problématique climatique au Sahel comme en Afrique en général. Il s’agit de : –    la faible synergie et de coordination des acteurs régionaux et nationaux, –    le déficit des projets bancables à soumettre pour financement –    la faible accessibilité aux différentes opportunités de financements notamment innovants pour les pays.  Il est apparu aussi opportun pour SEM. Issifi Boureima de renouveler son appel de plaidoyer à l’endroit de la Commission de l’Union Africaine et les Nations Unies à la faveur d’un deal international pour la promotion d’un nouveau pacte décennal réellement cohérent aux priorités et aspirations des pays du Sahel afin de mobiliser un financement conséquent permettant de gagner le pari de la résilience, de l’adaptation et la pacification de la région. Ce pacte devrait avant tout mobiliser autour de sa déclinaison et sa mise en œuvre l’ensemble du capital de ressources endogènes, humaines, économiques et naturelles en s’appuyant par ailleurs sur l’accompagnement de l’ensemble des partenaires de la région du Sahel dont faut-il le souligner, l’alignement cohérent de leur adhésion sera important pour gagner le pari face à ces défis. Allocution de Son Excellence Monsieur Issifi Boureima, Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) Mesdames, Messieurs, Distingués participantsC’est pour moi un immense plaisir de prendre part aujourd’hui à cet évènement qui célèbre l’Edition 2024 de la journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sècheresse. Cet évènement dont le thème choisi a la pertinence de résumer en si peu de mots les défis et les enjeux en lien à ces phénomènes qui jadis étaient connus avec des épisodes cycliques mais qui se manifestent malheureusement de plus en plus avec persistance et acuité notamment au sahel.Qu’il me soit permis ainsi de saluer et féliciter la Commission de l’Union Africaine pour l’initiative de cette réunion en relation avec les différents partenaires ici représentés. Excellences, distingués invités, Mesdames et Messieurs,Au Sahel, la situation reste complexe car marquée par des défis multiformes notamment, ceux liés aux changements climatiques tels que, les sécheresses prolongées, les précipitations erratiques, la dégradation des terres et la diminution de la biodiversité. La Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification n’a -t-elle pas déjà rapporté que 80% des terres agricoles et de pâturages sahéliens sont dégradées entrainant ainsi la diminution de la productivité de ces écosystèmes avec comme conséquence la recrudescence des crises alimentaires et la persistance de la pauvreté. Comme dit-on dans un adage, un malheur ne vient jamais seul, les épisodes longs de sècheresses qui se manifestant de plus en plus à des fréquences cycliques réduites impactent la dynamique des écosystèmes naturels, les terres et les eaux de surfaces comme souterraines ainsi que le cadre vie des communautés sahéliennes. Au registre de ces défis, faudrait-il aussi relever ceux émergents, notamment, l’insécurité sur toutes ses formes notamment celle induite par les effets des phénomènes ci-dessus cités dont les conséquences entrainent malheureusement l’érosion de la cohésion sociale et même la stabilité institutionnelle et politique de nos pays. Face à cette situation d’une ampleur complexe caractéristique d’un hydre à plusieurs têtes, les pays sahéliens ne ménagent pourtant aucun effort pour apporter des solutions et cela sans compter l’appui des partenaires au développement. Toutefois, la persistance de ces phénomènes et leurs conséquences constatées avec l’exacerbation du changement climatique et les autres chocs émergents soutiennent la nécessité d’un véritable questionnement sur l’efficacité des ripostes qui leur sont jusque-là apportées. C’est dans ce contexte qu’a été créée la Commission Climat pour la Région du Sahel, sous l’égide de l’Union Africaine, pour coordonner et mobiliser un soutien régional et international face aux défis climatiques dans cette partie vulnérable du continent africain. Notre mission première est de promouvoir les efforts d’adaptation, d’atténuation, de résilience et de stabilisation au Sahel. Forte de ses 17 pays membres, la Commission Climat pour la Région du Sahel joue un rôle crucial pour garantir que l’action climatique en respectant les objectifs et engagements mondiaux en matière de climat et de développement durable, concoure à soutenir durablement la résilience, l’adaptation et la pacification de la région du sahel à travers notamment la mise en œuvre d’actions et initiatives :– permettant d’anticiper ou de contenir les dommages dus aux phénomènes extrêmes, protégeant, la biodiversité,– promouvant la sécurité alimentaire,– impliquant la jeunesse et les femmes,– réduisant les inégalités sociales et favorisant un dialogue inclusif entre les parties prenantes. Il existe cependant tout même une série de goulots d’étranglements nécessitant un règlement adapté pour assurer l’efficience de telles actions susmentionnées, il s’agit de la faible synergie d’actions, encore plus problématiques avec la multitude d’acteurs intervenant au sahel, le déficit de propositions de projets structurants dû à la faible capacité des pays et des organisations interétatiques et la faible accessibilité au financement. C’est pourquoi en cohérence à son mandat, la Commission Climat pour la Région du Sahel, au plan stratégique œuvre pour la mise en place des mécanismes cohérents et adaptés permettant de renforcer un cadre dialogue cohérent et la synergie entre les acteurs et cela à tous les niveaux, régional , sous régional et national. La Commission Climat pour la Région du Sahel se réjouit ainsi de la portée de ses efforts consentis pour promouvoir des

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Lancement de l’atelier national de validation des priorités en renforcement des capacités pour l’adaptation climatique et de la feuille de route du GTN de la CCRS au Bénin

Ouverture ce jour 06 Mai 2024 à Cotonou de l’Atelier National de validation des besoins prioritaires en renforcement de capacités dans le domaine d’adaptation aux changements climatiques et du projet de feuille de route de mise en place du Groupe de Travail National (GTN) de la CCRS au titre du Bénin. Organisé par la Commission Climat pour la Région du Sahel – CCRS en collaboration avec le Ministère du Cadre de Vie et des Transports en charge du Développement Durable de la République du Bénin, cet atelier rentre dans le cadre du Projet de Mise en œuvre des priorités régionales et nationales d’adaptation en Afrique Centrale et de l’Ouest – PACO. Au cours de cette cérémonie d’importantes allocutions ont été prononcées en dehors de celle du Secrétaire Exécutif de la commission Climat pour la Région du Sahel SEM. Issifi Boureima lue par le Directeur Technique par intérim de la Commission Mr Idrissa Soumana. Il s’agit de l’allocution du représentant de la GIZ au Bénin Monsieur Butz Jan Philip et du Pr. Martin Pépin Aina, Directeur Général de l’Environnement et du Climat représentant le Ministre du Cadre de Vie et des Transports en charge du Développement Durable de la République du Bénin. Selon Monsieur Butz Jan Philip de la GIZ « le projet PACO que nous menons au Bénin ensemble avec nos partenaires principaux, le MCVT et la CCRS, se veut un levier pour renforcer les capacités des acteurs principaux face à l’adaptation au changement climatique. Ce projet régional, qui intervient au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en République du Congo, est un projet de l’Initiative International pour le Climat, IKI en abrégé, du ministère fédéral allemand de l’environnement. Un des piliers principaux du PACO est l’appui aux institutions clés en charge de la mise œuvre des priorités nationales d’adaptation liées au changement climatique et en charge du suivi des activités et projets d’adaptation pour une meilleure coordination des actions et ceci au niveau local, national et régional. » Pour sa part le Directeur général de l’Environnement et du Climat du Bénin a déclaré que l’organisation de cet atelier vient à point nommé « le Bénin, comme de nombreux pays de la région du Sahel, est confronté à des défis majeurs découlant des effets néfastes du changement climatique. Des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les sécheresses prolongées et les inondations dévastatrices, menacent la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance des populations rurales et la stabilité socio-économique de notre pays. Par ailleurs, on note également des perturbations des activités de la pêche et d’aquaculture et l’élévation du niveau de la mer notamment au niveau de la zone côtière. » L’intégralité de l’Allocution du Secrétaire Exécutif de la CCRS lue par Mr Idrissa Soumana Directeur Technique par intérim de la Commission Monsieur le Directeur Général de l’Environnement et du Climat, représentant Monsieur le Ministre du Cadre de Vie et des Transports en charge du Développement Durable de la République du Bénin, Monsieur le représentant de la Coordination Régionale du Projet PACO, Mesdames et Messieurs les responsables centraux du Ministère du Cadre de Vie, Chers participants à vos titres et grades, Je voudrais tout d’abord à l’entame de mon propos exprimer ma profonde gratitude envers le Gouvernement de la République du Bénin pour son appui inestimable dans le cadre de l’organisation de cet important atelier ainsi que pour l’hospitalité dont bénéficie l’équipe de la Commission Climat pour la Région du Sahel qui séjourne à Cotonou à cet effet. Je salue également l’engagement indéfectible des plus hautes autorités de la République du Bénin envers la cause de l’adaptation au changement climatique qui sera au centre des travaux qui débutent aujourd’hui. Le Bénin, comme de nombreux pays de la région du Sahel, est confronté à des défis croissants découlant des impacts dévastateurs du changement climatique et ce, malgré les efforts considérables déployés par les gouvernements et les partenaires. En effet, selon une analyse régionale de la sécurité alimentaire réalisée par le Programme Alimentaire Mondial en décembre 2023, le nombre de personnes souffrant de la faim en Afrique de l’Ouest et Centrale devrait atteindre 49,5 millions de personnes entre juin et août 2024, soit une augmentation de 4 pour cent par rapport à la même période en 2023. Par ailleurs, les inondations sont devenues plus fréquentes et plus graves, détruisant les cultures, les infrastructures et les habitations. A titre illustratif, en 2020, les inondations ont affecté plus de 1,5 million de personnes dans la région du Sahel, selon les Nations Unies.A ces phénomènes doit on évoquer celui de l’érosion côtière qui menace même l’existence de certaines de nos villes ouest africaines notamment Cotonou, ville hôte de la présente rencontre. Ainsi, en dépit des efforts multiples consentis, nous assistons sans toutefois nous résigner à la persistance d’une multitude de risques et défis environnementaux et sociopolitiques occasionnés par l’exacerbation des effets des changements climatiques dans notre région.Face à cette situation, il est apparu crucial d’aborder la problématique de façon holistique dans la formulation et la mise en œuvre de stratégies visant à renforcer la résilience et l’adaptation des communautés et de leurs moyens de subsistance.Cela est d’autant plus opportun avec l’émergence des risques sécuritaires ayant des effets conjugués prouvés avec les défis climatiques dans notre région. Mesdames et Messieurs,L’atelier national de validation des besoins prioritaires en renforcement de capacités dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques, ainsi que de la feuille de route de mise en place du Groupe de Travail National (GTN) de la Commission Climat pour la Région du Sahel au titre du Bénin, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet PACO financé par le Gouvernement allemand et mis en œuvre sous la coordination de la GIZ par un consortium de partenaires, composé outre la Commission Climat pour la Région du Sahel, de la GIZ, de la Banque Africaine de Développement, de la Banque Islamique de Développement et de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact Climatique (PIK). Faudrait-il rappeler que le projet PACO est conçu pour appuyer les priorités

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Les priorités de renforcement des capacités en adaptation climatique et la feuille de route du GTN de la CCRS au Bénin validées lors de l’atelier de Cotonou.

Fin ce Mardi 07 Mai 2024 à Cotonou de l’atelier national de validation des besoins prioritaires en renforcement de capacités dans le domaine d’adaptation aux changements climatiques et du projet de feuille de route de mise en place du Groupe de Travail National (GTN) de la CCRS au titre du Bénin. Organisé par la Commission Climat pour la Région du Sahel en collaboration avec le Ministère du Cadre de Vie et des Transports en charge du Développement Durable (MCVT), dans le cadre du projet PACO, les travaux de l’atelier ont permis de formuler des recommandations notamment le renforcement des capacités des acteurs de terrain (communautés locales, les collectivités locales, le secteur privé, les ONG, les OSC, etc.) mais également le renforcement des capacités pour la mobilisation des ressources extérieures grâce à l’élaboration des projets bancables. L’atelier de Cotonou a aussi formulé un plaidoyer à l’endroit des autorités gouvernementales pour le respect des engagements du Bénin vis-à vis de l’opérationnalisation du Secrétariat Exécutif de la CCRS et du Fonds climat pour la résilience du Sahel. Dans ses mots de clôture, le Directeur Général de l’Environnement et du Climat au Ministre du Cadre de Vie et des Transports en charge du Développement Durable de la République du Bénin, Pr. Martin Pépin Aina a remercié la Commission Climat pour la Région du Sahel et la GIZ pour leurs appuis dans l’organisation de l’atelier. Il a également remercié les participants pour leur assiduité et la qualité des travaux.

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Fin à New York du forum de partenariats de haut niveau sur le climat, la paix et la sécurité au Sahel

Le Forum de partenariat de haut niveau sur le climat, la paix et la sécurité tenu à l’initiative du Crisis Bureau du PNUD s’est clôturé dans l’après-midi du mardi 9 Avril 2024 au siège de l’ONU, à New York.  Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel SE-CCRS SEM. Issifi Boureima s’est réjoui des résultats du segment de haut niveau qui a été l’occasion pour plaider pour un agenda de collaboration cohérent avec les partenaires permettant le succès de la prise en charge de la problématique du Nexus Climat Paix et Sécurité au Sahel à travers notamment:  Dans cette dynamique Issifi Boureima a réaffirmé l’engagement de la CCRS conforment à son mandant à travailler étroitement avec tous les acteurs régionaux, sous régionaux, nationaux ainsi que les partenaires dans le cadre cet agenda.  Il a salué la vision commune partagée avec leurs excellences Secrétaire Exécutif de l’AlG et de la CBLT, deux acteurs opérationnels sous régionaux majeurs. Le Secrétaire Exécutif de la CCRS a remercié le PNUD pour l’initiative de cette rencontre ainsi que pour la bonne disposition de ses différentes équipes à nous accompagner dans le cadre de cet agenda.

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Le secrétaire exécutif de la CCRS co-préside l’ouverture du Forum de partenariats de haut niveau sur le climat, la paix et la sécurité au Sahel

Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la région du Sahel SE-CCRS SEM. Issifi Boureima a participé comme Keynote speaker ce 08 Avril 2024 à New York avec Madame Hawa Aw, Secrétaire Exécutive de l’Autorité de développement intégré des États du Liptako-Gourma (ALG) à l’ouverture de la session technique du Forum de partenariats de haut niveau sur le climat, la paix et la sécurité dans les contextes de stabilisation au Sahel organisé par le PNUD.  L’occasion leurs a été donnée d’échanger sur les principaux risques et défis de sécurité climatique au Sahel mais également sur les lacunes de la prise en charge du nexus climat paix sécurité  au Sahel.  Ils ont ainsi identifié principalement une série  d’éléments de réponses soutenues dans les prises en charge de cette problématique :  ⇒Le renforcement de la coordination de façon dynamique et cohérente entre les acteurs, ⇒la mobilisation des ressources cohérente et efficiente, ⇒le renforcement des capacités techniques et institutionnelles, ⇒le renforcement des connaissances et le développement des outils adaptés pour générer des données fiables et le capitalisme durable sont ainsi apparu indiqués pour une attention particulière.