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Lancement de l’atelier national de validation des priorités en renforcement des capacités pour l’adaptation climatique et de la feuille de route du GTN de la CCRS au Bénin

Ouverture ce jour 06 Mai 2024 à Cotonou de l’Atelier National de validation des besoins prioritaires en renforcement de capacités dans le domaine d’adaptation aux changements climatiques et du projet de feuille de route de mise en place du Groupe de Travail National (GTN) de la CCRS au titre du Bénin. Organisé par la Commission Climat pour la Région du Sahel – CCRS en collaboration avec le Ministère du Cadre de Vie et des Transports en charge du Développement Durable de la République du Bénin, cet atelier rentre dans le cadre du Projet de Mise en œuvre des priorités régionales et nationales d’adaptation en Afrique Centrale et de l’Ouest – PACO. Au cours de cette cérémonie d’importantes allocutions ont été prononcées en dehors de celle du Secrétaire Exécutif de la commission Climat pour la Région du Sahel SEM. Issifi Boureima lue par le Directeur Technique par intérim de la Commission Mr Idrissa Soumana. Il s’agit de l’allocution du représentant de la GIZ au Bénin Monsieur Butz Jan Philip et du Pr. Martin Pépin Aina, Directeur Général de l’Environnement et du Climat représentant le Ministre du Cadre de Vie et des Transports en charge du Développement Durable de la République du Bénin. Selon Monsieur Butz Jan Philip de la GIZ « le projet PACO que nous menons au Bénin ensemble avec nos partenaires principaux, le MCVT et la CCRS, se veut un levier pour renforcer les capacités des acteurs principaux face à l’adaptation au changement climatique. Ce projet régional, qui intervient au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en République du Congo, est un projet de l’Initiative International pour le Climat, IKI en abrégé, du ministère fédéral allemand de l’environnement. Un des piliers principaux du PACO est l’appui aux institutions clés en charge de la mise œuvre des priorités nationales d’adaptation liées au changement climatique et en charge du suivi des activités et projets d’adaptation pour une meilleure coordination des actions et ceci au niveau local, national et régional. » Pour sa part le Directeur général de l’Environnement et du Climat du Bénin a déclaré que l’organisation de cet atelier vient à point nommé « le Bénin, comme de nombreux pays de la région du Sahel, est confronté à des défis majeurs découlant des effets néfastes du changement climatique. Des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les sécheresses prolongées et les inondations dévastatrices, menacent la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance des populations rurales et la stabilité socio-économique de notre pays. Par ailleurs, on note également des perturbations des activités de la pêche et d’aquaculture et l’élévation du niveau de la mer notamment au niveau de la zone côtière. » L’intégralité de l’Allocution du Secrétaire Exécutif de la CCRS lue par Mr Idrissa Soumana Directeur Technique par intérim de la Commission Monsieur le Directeur Général de l’Environnement et du Climat, représentant Monsieur le Ministre du Cadre de Vie et des Transports en charge du Développement Durable de la République du Bénin, Monsieur le représentant de la Coordination Régionale du Projet PACO, Mesdames et Messieurs les responsables centraux du Ministère du Cadre de Vie, Chers participants à vos titres et grades, Je voudrais tout d’abord à l’entame de mon propos exprimer ma profonde gratitude envers le Gouvernement de la République du Bénin pour son appui inestimable dans le cadre de l’organisation de cet important atelier ainsi que pour l’hospitalité dont bénéficie l’équipe de la Commission Climat pour la Région du Sahel qui séjourne à Cotonou à cet effet. Je salue également l’engagement indéfectible des plus hautes autorités de la République du Bénin envers la cause de l’adaptation au changement climatique qui sera au centre des travaux qui débutent aujourd’hui. Le Bénin, comme de nombreux pays de la région du Sahel, est confronté à des défis croissants découlant des impacts dévastateurs du changement climatique et ce, malgré les efforts considérables déployés par les gouvernements et les partenaires. En effet, selon une analyse régionale de la sécurité alimentaire réalisée par le Programme Alimentaire Mondial en décembre 2023, le nombre de personnes souffrant de la faim en Afrique de l’Ouest et Centrale devrait atteindre 49,5 millions de personnes entre juin et août 2024, soit une augmentation de 4 pour cent par rapport à la même période en 2023. Par ailleurs, les inondations sont devenues plus fréquentes et plus graves, détruisant les cultures, les infrastructures et les habitations. A titre illustratif, en 2020, les inondations ont affecté plus de 1,5 million de personnes dans la région du Sahel, selon les Nations Unies.A ces phénomènes doit on évoquer celui de l’érosion côtière qui menace même l’existence de certaines de nos villes ouest africaines notamment Cotonou, ville hôte de la présente rencontre. Ainsi, en dépit des efforts multiples consentis, nous assistons sans toutefois nous résigner à la persistance d’une multitude de risques et défis environnementaux et sociopolitiques occasionnés par l’exacerbation des effets des changements climatiques dans notre région.Face à cette situation, il est apparu crucial d’aborder la problématique de façon holistique dans la formulation et la mise en œuvre de stratégies visant à renforcer la résilience et l’adaptation des communautés et de leurs moyens de subsistance.Cela est d’autant plus opportun avec l’émergence des risques sécuritaires ayant des effets conjugués prouvés avec les défis climatiques dans notre région. Mesdames et Messieurs,L’atelier national de validation des besoins prioritaires en renforcement de capacités dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques, ainsi que de la feuille de route de mise en place du Groupe de Travail National (GTN) de la Commission Climat pour la Région du Sahel au titre du Bénin, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet PACO financé par le Gouvernement allemand et mis en œuvre sous la coordination de la GIZ par un consortium de partenaires, composé outre la Commission Climat pour la Région du Sahel, de la GIZ, de la Banque Africaine de Développement, de la Banque Islamique de Développement et de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact Climatique (PIK). Faudrait-il rappeler que le projet PACO est conçu pour appuyer les priorités

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Les priorités de renforcement des capacités en adaptation climatique et la feuille de route du GTN de la CCRS au Bénin validées lors de l’atelier de Cotonou.

Fin ce Mardi 07 Mai 2024 à Cotonou de l’atelier national de validation des besoins prioritaires en renforcement de capacités dans le domaine d’adaptation aux changements climatiques et du projet de feuille de route de mise en place du Groupe de Travail National (GTN) de la CCRS au titre du Bénin. Organisé par la Commission Climat pour la Région du Sahel en collaboration avec le Ministère du Cadre de Vie et des Transports en charge du Développement Durable (MCVT), dans le cadre du projet PACO, les travaux de l’atelier ont permis de formuler des recommandations notamment le renforcement des capacités des acteurs de terrain (communautés locales, les collectivités locales, le secteur privé, les ONG, les OSC, etc.) mais également le renforcement des capacités pour la mobilisation des ressources extérieures grâce à l’élaboration des projets bancables. L’atelier de Cotonou a aussi formulé un plaidoyer à l’endroit des autorités gouvernementales pour le respect des engagements du Bénin vis-à vis de l’opérationnalisation du Secrétariat Exécutif de la CCRS et du Fonds climat pour la résilience du Sahel. Dans ses mots de clôture, le Directeur Général de l’Environnement et du Climat au Ministre du Cadre de Vie et des Transports en charge du Développement Durable de la République du Bénin, Pr. Martin Pépin Aina a remercié la Commission Climat pour la Région du Sahel et la GIZ pour leurs appuis dans l’organisation de l’atelier. Il a également remercié les participants pour leur assiduité et la qualité des travaux.

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Fin à New York du forum de partenariats de haut niveau sur le climat, la paix et la sécurité au Sahel

Le Forum de partenariat de haut niveau sur le climat, la paix et la sécurité tenu à l’initiative du Crisis Bureau du PNUD s’est clôturé dans l’après-midi du mardi 9 Avril 2024 au siège de l’ONU, à New York.  Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel SE-CCRS SEM. Issifi Boureima s’est réjoui des résultats du segment de haut niveau qui a été l’occasion pour plaider pour un agenda de collaboration cohérent avec les partenaires permettant le succès de la prise en charge de la problématique du Nexus Climat Paix et Sécurité au Sahel à travers notamment:  Dans cette dynamique Issifi Boureima a réaffirmé l’engagement de la CCRS conforment à son mandant à travailler étroitement avec tous les acteurs régionaux, sous régionaux, nationaux ainsi que les partenaires dans le cadre cet agenda.  Il a salué la vision commune partagée avec leurs excellences Secrétaire Exécutif de l’AlG et de la CBLT, deux acteurs opérationnels sous régionaux majeurs. Le Secrétaire Exécutif de la CCRS a remercié le PNUD pour l’initiative de cette rencontre ainsi que pour la bonne disposition de ses différentes équipes à nous accompagner dans le cadre de cet agenda.

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Le secrétaire exécutif de la CCRS co-préside l’ouverture du Forum de partenariats de haut niveau sur le climat, la paix et la sécurité au Sahel

Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la région du Sahel SE-CCRS SEM. Issifi Boureima a participé comme Keynote speaker ce 08 Avril 2024 à New York avec Madame Hawa Aw, Secrétaire Exécutive de l’Autorité de développement intégré des États du Liptako-Gourma (ALG) à l’ouverture de la session technique du Forum de partenariats de haut niveau sur le climat, la paix et la sécurité dans les contextes de stabilisation au Sahel organisé par le PNUD.  L’occasion leurs a été donnée d’échanger sur les principaux risques et défis de sécurité climatique au Sahel mais également sur les lacunes de la prise en charge du nexus climat paix sécurité  au Sahel.  Ils ont ainsi identifié principalement une série  d’éléments de réponses soutenues dans les prises en charge de cette problématique :  ⇒Le renforcement de la coordination de façon dynamique et cohérente entre les acteurs, ⇒la mobilisation des ressources cohérente et efficiente, ⇒le renforcement des capacités techniques et institutionnelles, ⇒le renforcement des connaissances et le développement des outils adaptés pour générer des données fiables et le capitalisme durable sont ainsi apparu indiqués pour une attention particulière.

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Le Forum de partenariats de haut niveau sur le climat, la paix et la sécurité dans les contextes de stabilisation au Sahel à New York

Co-organisé par la Commission de l’Union Africaine, la Commission du Bassin du Lac Tchad, l’Autorité du Liptako Gourma, la Commission Climat pour la Région du Sahel, l’Institut Norvégien des Affaires Internationales et le PNUD, le Forum des partenariats de haut niveau sur le climat, la paix et la sécurité dans les contextes de stabilisation au Sahel s’ouvre ce lundi 08 Avril 2024 à New York sous le thème « Faire progresser les efforts de stabilisation grâce à des solutions en matière de climat, de paix et de sécurité » Le Forum vise à mobiliser les partenariats ainsi que promouvoir l’appropriation régionale et nationale et la collaboration en matière de climat, de paix et de sécurité dans des contextes de stabilisation au Sahel.Principalement, il s’agira au cours de ce forum de :– Faire progresser la mise en œuvre de la déclaration de Bamako sur le climat, la paix et la sécurité, adoptée par les États membres du Sahel au niveau ministériel lors du Forum du Sahel sur la sécurité climatique en novembre 2023 avant la COP28, par le biais d’un plaidoyer des organisations régionales/intergouvernementales sur les défis, insuffisances et opportunités ;– S’engager davantage au niveau des experts sur les résultats de l’atelier régional consacré au nexus le climat, la paix et la sécurité dans les contextes de stabilisation au Sahel, qui s’est tenu en mars 2024 à La Somone, au Sénégal ;– Sensibiliser le public par le biais de réunions d’information d’experts sur le climat, la paix et la sécurité dans les contextes de stabilisation au Sahel ;– Renforcer le dialogue entre les niveaux régional et mondial sur le climat, la paix et la sécurité, y compris le rôle clé et les travaux en cours des organisations régionales, et la façon dont ils s’alignent sur les efforts de stabilisation au Sahel ;– Identifier les synergies et attirer l’attention sur les approches et les opportunités programmatiques et les politiques en matière de climat, de paix et de sécurité au Sahel ;– S’aligner sur les efforts plus larges des Nations Unies dans la région, y compris la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS), le Nouvel Agenda pour la Paix, la Déclaration de la COP28 sur le climat etc. La Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) est représentée à ce rendez-vous de haut niveau par son Secrétaire Exécutif, SEM. Issifi Boureima qui, fidèle à son engagement et en cohérence à sa mission, portera la voix de la CCRS à la faveur d’une synergie d’actions pour un Sahel plus résilient, pacifié et prospère. Il co-présidera ce jour 8 avril, l’ouverture de la session technique du Forum qui regroupe des experts d’horizons divers avant de prendre part le 09 Avril à la plénière de haut niveau du Forum. Son Excellence Issifi Boureima aura par ailleurs dans son agenda des rencontres bilatérales avec ses hôtes ainsi qu’avec d’autres imminentes personnalités attendues à cette réunion dont notamment Madame Ahunna Eziakonwa, Sous-Secrétaire Général et Directrice du bureau régional du PNUD pour l’Afrique, et Madame Shoko Noda, Sous-Secrétaire Général des Nations Unies et Directrice du bureau de crise du PNUD.

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Forum de partenariat de haut niveau sur la sécurité et la stabilisation climatiques à New York

Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la région du Sahel SE-CCRS SEM. Issifi Boureima effectue ce jour une mission à New York aux Etats-Unis d’Amérique où il participera les 8 et 9 Avril 2024 au segment de haut niveau du Forum de partenariat sur la sécurité et la stabilisation climatique organisé au siège du Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD. Son excellence aura par ailleurs dans son agenda des rencontres bilatérales avec ses hôtes ainsi qu’avec d’autres imminentes personnalités attendues à cette réunion. Fidèle à son engagement et en cohérence à sa mission, l’occasion lui sera donnée pour porter sa voix à la faveur d’une synergie d’actions pour un Sahel plus résilient pacifié et prospère. 

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Le secrétaire exécutif de la CCRS participe à la réunion trimestrielle du comité de pilotage du projet PACO

Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel, SEM. Issifi Boureima a participé ce Mercredi 28 février 2024, par Visioconférence, à une réunion du Comité de Pilotage du Projet « Priorité d’Adaptation en Afrique Centrale et de l’Ouest – PACO ». Avec les autres membres du consortium, dont la Banque Africaine Développement (BAD), la Banque Islamique de Développement (BID), Institut Potsdam pour la recherche sur l’impact du climat (PIK) et la GIZ, les échanges ont porté sur le processus d’intégration au titre des pays membres de la CCRS de la Côte d’Ivoire et du Sénégal au projet PACO en plus du Bénin. Les échanges ont aussi porté sur l’état de la mise en œuvre du projet et la stratégie de communication à adopter pour assurer la visibilité, la capitalisation et la diffusion des actions du projet. Pour rappel, les activités planifiées pour la CCRS dans le cadre de la composante I du projet : « Soutien et coordination au niveau régional » visent à renforcer ses capacités institutionnelles et opérationnelles afin de soutenir efficacement ses pays membres à mettre en œuvre des activités d’adaptation. Cela inclut notamment la diffusion d’outils, d’informations et de conseils sur les stratégies d’adaptation, le développement d’indicateurs de progrès ainsi que l’élaboration de systèmes d’information pour le suivi des activités d’adaptation.

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La CCRS poursuit son élan malgré le contexte politique au Niger, selon SEM Issifi Boureima

« Avec les évènements du 26 juillet 2023, ayant consacré l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie au Niger pays siège de la CCRS, je me réjouis très sincèrement que cela n’ait pas eu des implications négatives sur l’élan du processus de notre institution intergouvernementale. Une marque d’attachement des nouvelles autorités au règlement des défis environnementaux auxquels le Niger est confronté ainsi qu’à la pérennisation de sa position de pays pivot de la diplomatie climatique et environnementale régionale que lui confère cette institution ». Excellence Monsieur le Secrétaire Exécutif, vous avez été nommé par la 2ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement le 17 février 2023 à la tête de la CCRS. Bientôt donc un an, en attendant, que peut-on retenir des dix premiers mois de mise en œuvre de la feuille de route du secrétariat exécutif ? Permettez-moi tout d’abord de vous remercier pour l’occasion que vous m’offrez pour parler de l’opérationnalisation de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) et cela opportunément, au lendemain de la Conférence des parties (COP28) qui s’est tenue à Dubaï mais aussi en prélude à la fin de l’année 2023. Pour revenir à votre question, en effet, c’est lors de la dernière Conférence des Chefs d’Etat qui s’est tenue le 17 février 2023 à Addis-Abeba, que l’honneur m’a été fait d’être nommé comme le premier Secrétaire Exécutif de la CCRS. Qu’il me soit permis de saisir la présente occasion pour réitérer toute ma gratitude à l’ensemble des dirigeants des 17 pays membres de notre institution intergouvernementale. Au cours de ces dix premiers mois en termes de réalisations stratégiques, devrions nous saluer la signature de l’accord de siège de la CCRS avec la République du Niger ainsi que de la ratification des lois relatives au protocole additionnel instituant la Commission et la convention de création du Fonds Climat Sahel. Aussi il nous plait de souligner la dynamique de collaboration insufflée avec les pays membres, ce qui a permis d’ailleurs au succès de ma première série de visites de travail auprès des pays membres notamment au Cameroun, en Cote d’Ivoire et au Mali. Nous nous réjouissons également du succès de la première phase des consultations et des prises de contact avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux notamment au niveau des représentations basées au pays siège, le Niger ainsi que celles sous-régionales, régionales et internationales. Sur le plan opérationnel, comme réalisation nous nous réjouissons du lancement du Projet 2 du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2-P2RS), qui constitue le premier programme de la Banque Africaine de Développement (BAD) aligné au Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel (PIC-RS) en termes de concrétisation de son engagement vis-à-vis de l’opérationnalisation de la Commission. Il s’agit d’un programme d’environ 220 Millions de Dollars sur 5 ans qui concerne 9 de nos pays membres y compris le Niger et dont la composante régionale est portée par la CCRS, le CILSS et l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte. Nous nous réjouissons également du démarrage en janvier 2024, du projet intitulé PACO, projet de mise en œuvre des initiatives d’adaptation, financé par l’Allemagne et dont la CCRS a mandat de coordonner les activités de ses trois pays membres bénéficiaires le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Par ailleurs, il nous plait d’annoncer en perspective à court terme, un programme régional avec Mercy-Corps, dont le budget indicatif est de 70 millions de Dollars qui concernera cinq pays membres de la CCRS dont le Niger. La CCRS est collaboration avec son partenaire OXFAM dans le cadre de l’élaboration d’un projet régional de résilience de l’adaptation qui interviendra également au Niger. D’autres perspectives sont également en cours de consultation avec des partenaires comme l’UICN, Save the children, la coopération espagnole… Nous ne pourrions boucler les perspectives immédiates de l’agenda opérationnel sans annoncer la stratégie régionale sur le Nexus Paix Climat Sécurité dont le processus vient d’être amorcé en relation avec l’organisation sous-régionale ALG, les pays membres avec l’appui du PNUD. En résumé, en moins d’un an, nous avons déjà établi un agenda programmatique plurisectoriel qui contribue sans nul doute à renforcer la résilience des populations de la Région du sahel. Nous nous concentrons également sur la mise en place du Fonds Climat Sahel, pour lequel nous nous réjouissons d’avoir mobilisé le siège et la résidence de son Directeur Exécutif grâce à la République Fédérale du Nigeria qui en est le pays hôte. Sur le même agenda de ce fonds nous pouvons annoncer que les consultations sont déjà entamées avec les partenaires dans le cadre de la réalisation des autres diligences notamment le choix du mécanisme approprié ou de la banque qui sera chargée de gérer la fiducie du Fonds ainsi que les études complémentaires lui permettant de lui doter d’une gouvernance cohérente.   En tant que Premier Secrétaire Exécutif de la Commission et ressortissant du Niger, abritant également le siège, qu’est-ce qui était à la base de ce choix sur votre personne et comment vous arrivez à assumer cette fonction de chef d’une organisation intergouvernementale dans votre propre pays ? Il est vrai que sans que cela ne soit consacré on a tendance d’observer au niveau de la coopération régionale que le poste de premier responsable d’une institution inter-gouvernementale échappe au pays qui abrite son siège. C’est dans ce sens que notre cas pourrait être estimé comme une exception mais doit être salué à notre humble avis. En effet nous estimons que le choix porté sur notre humble personne était dicté par la grande vision des dirigeants de la Région de veiller au maintien de l’élan du succès de l’opérationnalisation de cette Commission constatée depuis sa création. Après avoir dirigé le groupe de travail conjoint des experts et l’organe transitoire, nous avons ainsi été honoré par la reconnaissance de l’ensemble des parties prenantes, de l’engagement et du leadership qui ont marqué la conduite opérationnelle et cela en dépit de beaucoup d’évènements et d’aléas survenus au cours du processus. C’est le lieu ici