La CCRS renforce sa présence au 2ᵉ Sommet Africain sur le Climat (ACS2) à Addis-Abeba

La Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) poursuit activement sa participation au 2ᵉ Sommet Africain sur le Climat (ACS2) à Addis-Abeba, en Éthiopie. Conformément à son agenda, ce dimanche 7 septembre 2025, l’équipe technique de la Commission a pris part à deux rendez-vous majeurs : la 13ᵉ Conférence sur le climat et le développement en Afrique (CCDA-13) et les consultations du Groupe africain des négociateurs (AGN).

La CCDA-13, placée sous le thème « Renforcer l’action climatique de l’Afrique grâce à la science, au financement et à une transition juste », s’inscrit dans la dynamique de l’ACS2 autour de la thématique « Accélérer les solutions climatiques mondiales : financer un développement résilient et vert de l’Afrique ». Cette conférence a permis de fournir une base technique et scientifique solide pour appuyer la voix unifiée de l’Afrique à l’ACS2 et à la prochaine COP30 à Belém, en promouvant des politiques cohérentes, des recommandations fondées sur des données probantes et une vision commune autour de la justice climatique, de l’économie verte et de la réforme financière. Elle a également contribué à amplifier les voix locales et à positionner les solutions africaines comme des modèles mondiaux de prospérité et de résilience.

La séance de clôture a réuni de hauts responsables, notamment S.E. Claver Gatete, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) ; Dr James Kinyangi, Coordonnateur du Fonds spécial pour le climat et le développement à la Banque africaine de développement (BAD) ; et Dr Augustine Njamnshi, Directeur exécutif de l’ACSEA et Président des Affaires politiques et techniques du PACJA, aux côtés d’autres dirigeants continentaux et partenaires internationaux.

Dans son allocution de clôture, S.E. Claver Gatete a présenté six priorités clés pour l’action climatique de l’Afrique :

  1. Combler le déficit annuel d’adaptation estimé à 160 milliards de dollars et rendre opérationnel le Fonds pour les pertes et dommages.
  2. Renforcer la science, les données et les systèmes d’information climatique.
  3. Transformer le financement climatique en réformant une architecture financière internationale plus équitable.
  4. Assurer une transition juste et garantir l’accès à l’électricité pour plus de 600 millions d’Africains.
  5. Protéger les écosystèmes considérés comme des poumons vitaux de la planète.
  6. Bâtir une gouvernance renforcée et des partenariats solides.

Ces priorités, a-t-il souligné, ancrent l’agenda africain dans la justice, l’innovation et la résilience.

Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Secrétaire exécutif de la CEA, M. Claver Gatete, a déclaré : « L’Afrique ne peut pas à elle seule assumer un déficit d’adaptation annuel de 160 milliards de dollars. Ce n’est ni juste ni durable. Le Fonds pour les pertes et dommages doit être opérationnel sans délai, équitable dans sa gouvernance, accessible à tous et sensible non seulement aux pertes économiques, mais aussi au patrimoine culturel et écologique en danger. »

Dans le prolongement de cette dynamique, l’équipe de la CCRS a pris part aux consultations de l’AGN, qui représentent une étape cruciale de la diplomatie climatique africaine. Ces concertations visent à consolider un front uni africain autour d’un document de position technique élaboré sur la base de cinq piliers : la gouvernance climatique et la préparation institutionnelle, les solutions basées sur la nature et la technologie, l’adaptation et la résilience face aux pertes et dommages, le financement climatique et la transition juste. Elles visent à doter le continent de propositions concrètes et chiffrées, en amont des négociations internationales.

La participation de la CCRS à ces deux événements illustre son rôle stratégique de plateforme régionale de plaidoyer et de coordination des initiatives climatiques au Sahel.

A noté que dès le 6 septembre, la délégation avait procédé à son enregistrement et à la récupération de ses badges, marquant sa disponibilité à participer pleinement aux travaux de haut niveau. Par cette implication, la CCRS confirme son engagement à faire entendre la voix du Sahel dans l’agenda climatique africain et international.

CCRSahel
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